Les origines d’Icon :
Au cours des 30 dernières années, les ceintures noires de Jiu Jitsu Brésilien ont répandu l’arte suave (art doux), partageant le savoir et la culture JJB à travers le monde.
Souhaitant unir leurs forces et retrouver leurs racines, certains artistes martiaux ont eu l’idée d’accroître l’échange d’expériences et de techniques sous une même bannière. L’équipe Icon Jiu-Jitsu a été ainsi fondée en octobre 2010 par le professeur Zé Marcello, associé à ses élèves, Anderson Pereira, Alexandre Izidro, Jean Pierre, Berilo Junior et son ami Sérgio Vita.
Depuis, la vague Icon déferle sur la planète Jiu-Jitsu et compte aujourd’hui des académies aux 4 coins du globe.
Faites partie de l’histoire !
Maître Zé Marcello
Responsable Technique Monde
Né et élevé à Niteroi, Rio de Janeiro, Brésil. Zé Marcello est ceinture noire 6ème degré de Jiu-Jitsu Brésilien sous Sergio “Bolao” Souza.
Avec plus de 16 ans d’entraînement, Zé Marcello a participé aux plus prestigieux tournois BJJ du monde et est affilié à la plus haute équipe brésilienne de renommée mondiale.
Champion du monde, d’Europe, Pan America, plusieurs fois champion du Brésil, Zé est une véritable légende de notre sport.
C’est également le fondateur de l’équipe internationale ICON Jiu-Jitsu dont Fightory Team représente la filière drômoise.
Après avoir quitté la compétition professionnelle en 2002, Zé a depuis consacré son temps a enseigné le jiu-jitsu brésilien aux 4 coins de la planète. Il est considéré comme l’un des meilleurs instructeurs BJJ au monde et a produit sa propre gamme de livres et de DVD pour appuyer ses enseignements.
En 2022, Ze a fait son retour à la compétition à Rome, où il remporta pour la seconde fois de sa carrière le titre de Champion d’Europe
La philosophie de l’équipe Icon Jiu-Jitsu :
Tous nos élèves doivent connaître les origines du jiu-jitsu et tous nos professeurs mettent tout en œuvre pour avoir une équipe soudée, sans vanité et sans élève dont les intentions ne seraient pas en accord avec nos valeurs.
Les origines du Jiu-Jitsu ont été trouvées dans la philosophie du wu-wei qui, selon la légende, aurait été découverte en regardant la neige tomber sur les branches des arbres. Sur les branches les plus fortes et les plus raides, la neige s’accumulait jusqu’à ce qu’elles se séparent du poids en cassant, tandis que sur les branches les plus faibles et les plus flexibles, elles s’inclinaient simplement sous le poids de la neige et la laissaient tomber sans se rompre avant de revenir en position. Le jiu-jitsu repose sur les deux principes du wu-wei, à savoir « aller droit devant soi » et « la simultanéité de l’attaque et de la défense ».
Plus vous aurez recours à la force pour tenter de vaincre un expert en jiu-jitsu, plus vous aurez de chances d’être vaincu. La même chose se produit quand une personne pousse fort sur une poignée de porte faible. La porte s’ouvre simplement et cette personne tombe par terre. “CEDER POUR GAGNER.”
Quant au deuxième principe, “simultanéité d’attaque et de défense”, il est vérifié qu’il ne peut y avoir de succès dans le jiu-jitsu que s’il existe un intervalle le plus court possible entre ces deux mouvements. Si le combattant s’interrompt pour penser au contre-mouvement pendant une fraction de seconde, l’adversaire a le temps de retrouver son équilibre.
S’il n’abandonne pas immédiatement, il trouvera suffisamment de résistance pour empêcher l’attaque de passer, et dès qu’il trouvera quelque chose contre lequel se battre, il aura déjà des chances de réussir.
L’essence du jiu-jitsu est qu’il ne devrait jamais y avoir de combat contre quoi que ce soit. Le véritable expert dans cet art doit être aussi évasif que la vérité du Zen ; ce doit être comme l’eau qui passe entre nos doigts lorsque nous essayons de la retenir. L’eau n’hésite pas avant de courir, dès l’instant où les doigts commencent à se fermer, elle s’échappe, non pas par sa force, mais par la pression qui lui est appliquée. “S’ADAPTÉR À CHAQUE SITUATION”.
Un pratiquant de jiu-jitsu a la possibilité de causer de gros dommages corporels à son adversaire. Le praticien a également le choix de faire subir à son adversaire une douleur intense sans blessure réelle.
En raison de ce potentiel, le pratiquant de jiu-jitsu accepte également une philosophie de la non-violence. Une confrontation physique devrait être évitée autant que possible. Le pratiquant de jiu-jitsu devra adopter une attitude de contrôle de soi qui l’aidera à évoluer pour devenir une meilleure personne tout en évitant les confrontations inutiles. C’est la paix et la confiance intérieure que le pratiquant acquiert qui le rendent possible. La patience est la clé.
Un praticien correctement instruit fait tout son possible pour éviter une confrontation physique, non seulement parce qu’il sait qu’une telle confrontation est inutile, mais aussi parce qu’il a de meilleures chances de réussir à se défendre (par conséquent, de prouver que cela est inutile), et parce que la confrontation physique dégrade philosophiquement, en indiquant que tous les autres moyens d’échapper au conflit ont échoué. S’il est nécessaire d’utiliser le jiu-jitsu contre un adversaire, le pratiquant doit s’auto-restreindre dans l’utilisation des techniques et faire preuve d’un bon jugement. Vous devez utiliser vos connaissances uniquement pour vous protéger, vous-même et les autres, du danger, dans le temps et dans la résolution du conflit.
Le jiu-jitsu suit le Bushi-do, c’est le code de déontologie du samouraï, ses vertus sont utilisées dans les enseignements du jiu-jitsu, vertus qui sont:
Courage : un samouraï doit posséder un courage héroïque ; le courage héroïque n’est pas aveugle, il est intelligent, fort et logique.
Honneur : un vrai samouraï n’entend qu’un juge de son honneur, c’est lui-même ; les décisions qu’il prend et la façon dont il les exécute reflètent qui il est réellement.
Fidélité : un samouraï est immensément fidèle à ses proches ; il est fidèle à ceux dont il est responsable.
Compassion : un samouraï aide les autres hommes à chaque occasion ; au cas où cela se présenterait, il s’efforcerait de trouver une solution.
Justice : pour le vrai samouraï, les questions relatives à l’honnêteté et à la justice sont sans demi-mesure ; il n’y a que le bien et le mal.
Sagesse : un guerrier courageux mais sans scrupule va échouer immédiatement ; il faut savoir garder son épée tranchante et l’utiliser au bon moment.
Raison : un samouraï n’a pas à “donner sa parole”, il n’a pas à “promettre” ; parler et faire sont la même chose.